21 juil. 2010

Table des matières


Réalité du travail

Aujourd'hui une idée illustrée par un petit dessin sous forme de BD. Quand la réalité vous frappe en plein fouet, on a soudain une perception du monde qui nous entoure et des émotions forcément plus nuancées, plus terre-à-terre (symbolisée par la tortue sur la droite).


Tout ça pour m'apercevoir qu'en CDI, CDD ou mission d'intérim, je suis confontré à des situations similaires :
- des projets complexes menés en autonomie complète à bien sans récompense (prime), que des compliments lâchés à demi-mot,
- des dossiers donnés y'a deux minutes (et comme souvent en fin de journée) qu'il faudrait avoir terminés avant même d'en avoir pris connaissance, de quoi, explicitement pour le coup, y consacrer sa soirée.

Le paradoxe : je m'aperçois que ces dernières petites urgences peuvent largement remises au lendemain, voire beaucoup plus tard, mais que les projets à long terme (que l'on fait traîner) se doivent être gérés au quotidien. Sans quoi de gros problèmes peuvent nous échapper et rendre le projet beaucoup plus long et coûteux. Et me coûter d'autant plus de soirées à rattraper les "régler" les difficultés.

18 juil. 2010

"C'est la crise"

Surréaliste que ma quête vaine d'un commerce ouvert et bien tenu en ce samedi.

Ho que la crise a bon dos! "L'argent ne rentre plus", "le loyer devient dur à payer" et pourtant ...

Tout commence à la station service, direction les pompes notées comme "automate". Du monde, la chaleur, la queue et la mauvaise humeur due à la perte de temps un samedi matin qui débute. Enfin à moi! Première pompe, il aurait fallu que je la devine hors service!! Car il a fallu que je demande au pompiste. Quant à l'autre indiquée comme automatique avec carte bleue, et bien, elle ne fonctionnait qu'en payant au guichet!!! Mais à quoi bon laisser les gens faire la queue et indiquer des équipements désuets et cassés?

Mais tout cela aurait pu être pire. Et ce le fut!!
Car ensuite me voilà en quête d'un centre de contrôle technique automobile. Et la misère. J'arrive devant le premier : vide. Chance!!
Me voila tout guilleret pénétrant les lieux en quête du mécanicien. Surface vide... J'erre et trouve au final un accueil surclimatisé avant de m'adresser dans le blanc du cuir chevelu (oui oui les gens ne vont quand même pas décoller la gueule de l'écran de l'ordi pour vous dire bonjour et vous parler quand même, sinon ils risqueraient de se faire des clients réguliers!). Et ce rustre de me répondre qu'il "ne peut rien faire pour moi avant mardi", car là il est 11h30 et qu'un contrôle prend 40 minutes et qu'il ferme à 12h!!!!!!!

Halluciné, je me casse vers un autre établissement. J'arrive à 11h40 environ. Petite structure, qui n'a pas l'air de trop marcher et hop, même discours. "Le samedi je prend mon dernier client à 11h, comprenez ensuite je dois faire les comptes". "Et bien faites un contrôle de plus ca vous fera un chèque de plus cette semaine, et puis vous fermerez à 12h pas a 11h alors faites vos comptes après la fermeture".
"Non, désolé, revenez la semaine prochaine!"

Sans déconner, entre les pompistes flemmards et les propriétaires de structures qui refusent du fric, j'étais scié! Comment peuvent-ils après venir se plaindre de la conjoncture actuelle aux informations ou dans les journaux et réclamer des baisses de cotisations car "ils sont étranglés" alors qu'ils refusent de faire 10 minutes en plus un samedi, seul jour de la semaine où ils sont à moitié ouverts et où leurs clients ne sont pas au travail!!!!!!!!

Un chèque encaissé, c'est de l'argent qui rentre, et ils jettent les clients sans même leur adresser un regard... Et après on vous parle de 40% des commerces qui ferment la première année... La crise en France n'a pas fait trop de torts car nous ne produisons quasiment rien, mais elle a le mérite d'exister pour donner une excuse à tous les losers flemmards qui ont pourtant eu la chance d'avoir des capitaux pour ouvrir leur commerce...